Revue : Banksy et Moi – Elise Fontenaille

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Titre : Banksy et Moi

Auteur : Elise Fontenaille

Editions : Rouergue (doado)

Date de parution : 2014

Nombre de pages : 92

Quatrième de couverture : Mon nom, c’est Darwin, je vis dans un quartier en chantier permanent : chaque jour ici on démolit, et en même temps, on reconstruit. Le quartier est devenu super cher, à ce que dit ma mère, et ma mère, elle s’y connaît en vie chère.
Elle est chauffeur de taxi la nuit, c’est pas un job facile mais elle a toujours le sourire.
La seule chose qui lui flanque le cafard, c’est le mur gris qu’on voit de chez nous.
Et c’est comme ça que toute l’histoire a commencé : une nuit, quelqu’un y a tagué une grande fresque, un graffeur anonyme qui pourrait bien être Banksy, le célèbre street artist anglais…
Et ensuite plein de choses nous sont tombées du ciel, et plutôt des bonnes surprises, comme ma rencontre avec Éva, la fille la plus mystérieuse de l’univers, qui vit tout en haut d’un château d’eau, en pleine zone…

Mon avis : Voici l’un des tous petits livres que j’ai empruntés récemment à la bibliothèque et que je mourais d’envie de découvrir. Je connais l’histoire de Banksy, j’adore ce qu’il fait, et n’étant en général jamais déçue par les parutions du Rouergue, je me suis laissée tenter.

Nous suivons le jeune personnage de Darwin, quinze ans, qui vit avec sa mère en région parisienne, chauffeur(e) de taxi de nuit, immigrée de Somalie.

Ce qui m’a tout de suite perturbé dans ce livre, c’est qu’il ne semble pas y avoir d’action principale, avec un fil conducteur. Certes, le livre est très court, puisqu’il fait moins de cent pages et que les chapitres sont vraiment petits, mais plein d’événements semblent s’enchaîner sans qu’il n’y ait une logique inhérente à tout cela. Darwin voit le mur en face chez lui tagué par un mystérieux individu, il rencontre Eva, ils se mettent à taguer et…à vrai dire, j’ai trouvé que le tout arrivait très vite, trop vite, que tout était bien trop facile, et qu’au final, on ne comprenait pas grand chose.

De plus, certains événements au cœur du livre sont complètement surréalistes et ne m’ont pas apporté l’effet de surprise escompté.

Dommage, car il s’agissait d’une lecture sympathique, aux personnages attachants avec une forte personnalité, et l’auteure a souhaité nous faire réfléchir sur la situation souvent horrible des migrants, thème plus que jamais au cœur de l’actualité.

En conclusion, un livre en demi-teinte, qui ne m’aura pas vraiment convaincue. Un autre aussi petit de l’auteure est dans ma PAL (de bibliothèque), et je compte le lire bientôt – en espérant lui trouver plus d’intérêt !

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